Agenda de la Nouvelle-Aquitaine à Paris

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Hélène Lecomte, La Dordogne a le goût du bonheur

Hélène Lecomte © Christophe Chevalin/TF1Elle est née à Bergerac, sa mère non loin de là à Sorges commune rattachée depuis à Ligneux et restée l’incontestable capitale de la truffe, son père à Bessines-sur-Gartempe en Haute-Vienne, labellisé Village Etape et désormais entré dans le giron de la Nouvelle-Aquitaine.

Hélène Lecomte ne peut renier un enracinement qui fleure bon le terroir ! Ses parents ont fait toute leur carrière en Dordogne dans l’Education nationale, d’abord comme instituteurs, puis, après avoir repris leurs études, ils se sont spécialisés, l’une dans la psychologie scolaire, l’autre dans la psychomotricité. Hélène n’a jamais oublié ces rassurantes années d’enfance qui lui ont donné une jolie idée du bonheur.

Des études à Bordeaux puis une toute aussi brillante carrière à Paris n’ont pu rompre son attachement à sa terre natale. 

Après sa formation à l'Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, « parce que j’ai pensé que ça pourrait m’ouvrir toutes les portes », suivie d’une licence d’anglais, elle découvre que la presse peut offrir des ouvertures passionnantes. Elle est admise au Centre de formation des journalistes de la rue du Louvre à Paris. « Le responsable de la section audiovisuelle travaillait à LCI et cette chaîne info de TF1 m’a semblé être dans la continuité de mes études et de mes curiosités. »

Chroniqueuse judiciaire, présentatrice de la Matinale, animatrice de débats, notamment Le Grand Dossier puis Le Débat, Hélène Lecomte impose au fil des ans sa douce blondeur vénitienne et sa rigoureuse maîtrise de l’antenne et des sujets. Elle poursuit son ascension, à l’image de la chaîne qui enregistre une saison record, et elle est nommée directrice adjointe de la rédaction en juin 2020. « Je reconnais que mon environnement familial apaisant m’a aidée à mener à bien ma carrière » dit-elle.

Il suffisait de la croiser dans le TGV lorsqu’elle amenait Gabriel et Judith retrouver leurs grands-parents à Prigonrieux, pour sentir son bien-être. Ses deux enfants aujourd’hui âgés de 15 et 11 ans ont visité le monde entier à ses côtes, c’est pourtant dans le Périgord pourpre qu’ils ont appris le sens de la vie. Montpazier, Eymet, Issigeac, Beaumont…des lieux d’histoire parés des couleurs flamboyantes de la vigne à l’automne.

   

Montpazier © CDT Dordogne Périgord

« Je suis imprégnée de ce terroir, de la richesse de sa culture. »

Comme leur mère, Gabriel et Judith aiment cette région qui s’inscrit dans leur cœur entre les gorges limousines de la Gartempe, Ambès où réside leur grand-mère paternelle, et Saint-Etienne-de-Baïgorry où leur oncle Pierre-Julien Lecomte, ingénieur agronome, s’est reconverti dans l’informatique pour bosser chez lui au plus près de la nature. 

« J’adore la vie trépidante que je mène à Paris, mais c’est ici que je refais le plein d’optimisme. La Nouvelle-Aquitaine est pour moi un lieu de souvenirs heureux. De l’île d’Oléron à Saint-Jean-de-Luz en passant par le Cap Ferret et toutes les plages de la côte landaise, mes vacances étaient un enchantement ! »

« La télé apporte une certaine notoriété, mais personne ne s’en soucie chez moi ! Surtout pas mes amis d’enfance avec qui j’ai gardé de solides liens depuis le CM2. On se retrouve tous les ans à Noël, ceux qui sont partis, ceux qui sont restés… une vraie amitié nous réunit toujours. »

Lorsqu’elle arrive à Bergerac, Hélène va immanquablement chercher des gâteaux à la pâtisserie François. Elle aime aussi se balader au bord de la Dordogne ou dans les vieilles rues chargées d’histoire. La rue d’Albret et ses maisons dites des Consuls, le château de Mounet-Sully, le couvent des Cordeliers, le cloître des Récollets, les statues de Cyrano de Bergerac place de la Myrpe et place Pelissière, toutes les promenades sont des invitations à revisiter un passé glorieux.

  

Beynac sur les deux premières photos puis La Roque-Gageac © CDT Dordogne

« Le Périgord, qu’il soit blanc, vert, noir ou pourpre, est d’une incroyable beauté. Pendant mes études, j’ai servi de guide au château de Biron qui a été le siège de l’une des quatre baronnies du Périgord. Je sers maintenant de guide à mes enfants pour leur faire visiter La Roque-Gageac qui est réellement un des plus admirables villages de France, le nouveau site des grottes de Lascaux qui les a épatés, le château de Beynac perché en haut de sa falaise vertigineuse… ».

Hélène Lecomte peut être intarissable sur le patrimoine exceptionnel de la Dordogne.

A Paris, elle doit gérer une rédaction qui assure 18 heures de direct chaque jour. « Il y a un côté frénésie qui me stimule. Mais j’ai besoin de ces retours à la simplicité que ce soit pour un week-end ou des vacances » avoue-t-elle. Avec Les Eyzies-de-Teyrac, berceau de Cro-Magnon, à proximité, on apprend à relativiser !

Recueilli par Régine Magné

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